23 février 2019

Il y a quelques heures, des dizaines d’athlètes posaient les pieds sur le lac Saint-Jean, fébriles à l’idée de braver le lac. Quel que soit le résultat de leur aventure, on tient à souligner leur ténacité et surtout leur grand coeur.

Grâce à leur générosité et celle de leur réseau, la fondation a amassé plus de 146 000$ qui lui permettront d’offrir des expéditions d’aventure thérapeutiques pour des jeunes atteints de cancer.

Comme il n’y a pas mieux placé qu’un coureur pour décrire l’expérience des Courses CRYO, on laisse Kevin Ouellet, un enseignant de Montréal féru de course à pied, te partager son expérience.

Il y a encore un an, l’idée d’un jour traverser le lac Saint-Jean me paraissait saugrenue. La nage n’a jamais été une force. Avaler les 32 km qui séparent Péribonka de Roberval… Un exploit pour une autre vie, peut-être. Le destin, souvent, oublie de nous laisser tranquille.»  Loin de se douter à quel point ce serait difficile, il persista, un kilomètre à la fois, parfois seul sur cette immensité de glace. «Dès le premier kilomètre, un constat s’est imposé : il faudrait prendre notre mal en patience. La neige, rebelle, refusait de durcir sous nos pieds, qui s’enfonçaient parfois peu, parfois jusqu’à refroidir un genou. Chanceux ceux ayant choisi de partir en raquettes… Avec des foulées sollicitant autant les muscles stabilisateurs, j’ai vite convenu de fortement modérer l’allure – près de 10 minutes au kilomètre. En même temps, pourquoi se presser? La vue me coupait le souffle.

Clique ici pour consulter les résultats de cette première édition des Courses CRYO et dis-nous… oseras-tu braver le lac, la nuit et le froid en 2020?